Pas encore coulée la pêche de loisirs, mais à nouveau touchée…
Ostracisée par nos décideurs successifs tel l’actuel secrétaire d’Etat à la Mer Hervé de Berville, notre activité de pêche récréative se voit une fois de plus pénalisée par la réglementation adoptée pour 2024 (taux de prises et quotas) à confirmer au niveau national. Et de la façon la plus incompréhensible et incohérente qui soit. En Atlantique où le stock se maintient tant bien que mal, la prise autorisée serait réduite à 1 bar/pêcheur/jour avec autorisation de prises en période de frai alors qu’elle est maintenue à 2 bars/pêcheur/jour (interdiction de prise du 1er janvier au 31 mars) en Manche où la ressource est déjà dans un état critique. Et pour faire bonne mesure, restriction pour la première fois sur le lieu jaune : 2 prises/pêcheur/jour.
Dans le même temps, la pêche pratiquée par les gros armements – lesquels ont les moyens de se faire entendre – reste autorisée pour le bar en période de frai.
L’UNAN demande depuis des années l’interdiction de la pêche du bar (pêche de loisir et professionnelle) pendant la période de reproduction, moyen évident pour permettre le maintient voire l’accroissement du stock et pour remédier à la pénurie actuelle. Hélas, le bon sens n’est visiblement pas une qualité accessible à tous.